Théories du complots, fake news, idées reçues…spam, le média qui décrypte l’indésirable du web sur Instagram.
spam_media est une initiative de vérification des faits présente sur Instagram.
Un média sur Instagram représentait plusieurs avantages. D’abord, traiter des fake news sur les réseaux sociaux, à l’endroit où celles-ci sont particulièrement diffusées, me paraissait important. L’idée d’être sur le terrain des désinformateurs, et ramener un petit peu de vrai dans un endroit où le faux fait beaucoup de bruit, plaisait au créateur de l’initiative.
En plus, Instagram est une plateforme où les plus jeunes consomment énormément de contenus. Il y avait la possibilité, via des contenus assez courts et faciles d’accès, de leur apporter quelques réponses à des questions qu’ils pourraient se poser.
Enfin, Instagram offrait une grande liberté dans les formats mis en place : pastille vidéos, formats audio, infographies, stories…Ce réseau social a permis d’être un véritable laboratoire. Et tout ça, sans frais, puisqu’un point d’honneur a été mis à ce que cette démarche ne coûte pas trop d’argent, mis à part les frais de matériel vidéo.
spam_media a été créé en septembre 2020, après que sont créateur se soit rendu compte dès le début de la pandémie, en mars, que certains de ses proches étaient particulièrement perméables à certaines fake news et théories du complot autour du Covid. Alors en école de journalisme, il trouvait logique d’essayer de créer quelque chose pour au moins essayer d’aiguiller ce cercle de proches au sujet de fake news très partagées.
Le fondateur de spam_media a toujours été seul à effectuer ce travail bénévolement, à part sur le format « On ne peut plus rien dire », une pastille audio où ils étaient deux. Mais il compte redonner un nouvel élan à ce média. Il y a encore beaucoup à faire, surtout en cette période électorale. Les objectifs restent les même : donner des clés de compréhension sur certains sujets au petit groupe de personnes qui me suivent. Et depuis que le lancement @spam_media, ses proches se posent davantage de questions sur ce qu’ils peuvent voir, lire ou entendre sur Internet.
Source : initiative