Africa Check

Africa Check est le premier site indépendant de fact-checking en Afrique, qui veut promouvoir l’exactitude dans le débat public et les médias

Création

2015

Pays

Afrique du Sud, Kenya, Nigéria, Sénégal

Retrouvez Africa Check sur
Africa Check a pour mission(s)

Publication, Formation

Africa Check est un site web de vérification des faits reconnu par l’International Fact Checking Network. Les journalistes analysent principalement des déclarations politiques et disposent d’un traqueur de promesse pour vérifier si les politiques tiennent leurs promesses de campagne. La rédaction vérifie également des informations douteuses soumises par les internautes. L’initiative oeuvre également pour l’éducation aux médias et à l’information sur tout le continent

Vision

Africa Check produit des articles, en français et en anglais, qui analysent des déclarations de personnalités publiques, des institutions et des médias à la lumière des preuves les plus solides qui soient disponibles.

Africa Check adopte une approche holistique de la lutte contre la désinformation. Depuis 2014, ils ont mise en place les Prix africains de fact-checking annuels qui récompensent les journalistes ayant discrédité des informations dangereuses et trompeuses dans le domaine public.

L’un des principaux objectifs d’Africa Check est d’encourager et de soutenir une communauté de vérificateurs des faits non partisans sur tout le continent. À cette fin, ils ont lancé le réseau Africa Facts en 2017 – une communauté de vérificateurs des faits africains qui partagent leurs connaissances et leurs compétences et collaborent pour lutter contre la diffusion de fausses informations.

Africa Check dispose d’un programme annuel de bourses pour journalistes qui donne aux boursiers la possibilité d’acquérir une formation approfondie en matière de vérification des faits, une expérience pratique et un aperçu de la gestion d’une organisation de vérification des faits.

En 2020, l’association a lancé #KeepTheFactsGoing, une campagne d’éducation aux médias en six langues. Chaque semaine, ils envoient une note vocale sur WhatsApp qui permet à leur public d’acquérir des compétences en matière de vérification des faits et de réfuter les mythes courants sur la santé. Les podcasts sont également diffusés sur les stations de radio locales en Afrique du Sud, au Nigéria et au Sénégal.

Africa Check publie également des études sur la vérification des faits afin d’améliorer la compréhension de l’impact de la vérification des faits, de promouvoir la recherche sur la vérification des faits en Afrique et de développer des approches fondées sur les faits sur le terrain.

Mission

Africa Check, la première organisation indépendante à but non lucratif de vérification des faits sur le continent, soutenue par des organisations philanthropiques et des donateurs individuels, a été créée en Afrique du Sud en 2012. Le bureau francophone d’Africa Check, établi au Sénégal en 2015, a permis à une agence internationale de santé de corriger les informations qu’elle partageait sur les grossesses d’adolescentes.Initiée par la branche de développement des médias à but non lucratif de l’Agence France Presse (AFP), Africa Check est une organisation indépendante avec des bureaux à Johannesburg, Nairobi, Lagos et Dakar.

Ils cherchent à réduire la diffusion et l’impact de la désinformation et à promouvoir une compréhension précise et fondée sur des preuves auprès du public, des gouvernements et des médias. Cela permettra à terme de renforcer la démocratie, de favoriser une citoyenneté engagée et d’améliorer les conditions de vie sur tout le continent.

Humain

L’équipe comporte une dizaine de journalistes au Sénégal, en plus du conseil d’administration et des équipes techniques et administratives. Collectivement, l’équipe de près de 40 personnes a publié plus de 1 300 d’articles de vérification des faits et vérifié plus de 1 800 déclarations, publié 180 fiches d’information et 47 guides sur des sujets contestés et formé 4 500 journalistes aux meilleures pratiques de vérification. Plus de 17 millions de personnes ont visité leur site web, visualisant plus de 23,5 millions de pages.

Source : site web de l’initiative