Le centre de ressources d’ODIL accueille des articles scientifiques, rapports, études et ressources pédagogiques destinées aux acteurs de la lutte contre la désinformation. Il rassemble les formations dispensées dans le cadre d’ODIL ainsi que des contributions de la recherche francophone sur la lutte contre la désinformation, notamment dans le cadre d’appels à contributions de l’OIF. Retrouvez les recherches sur l’Éducation aux Médias et à l’Information, le journalisme et la vérification des faits et les politiques publiques sur les pays de la Francophonie.
L’intérêt de cette recherche réalisée à Madagascar est de montrer les initiatives de lutte contre la désinformation à l’égard des femmes et des filles existantes, mais qui ne sont pas encore mises
en lumière.
L’objectif de cette étude est d’analyser l’impact de la désinformation genrée sur
l’émergence d’une conscience collective d’une impérieuse nécessité d’accéder à
l’égalité successorale au Maroc.
La désinformation genrée se manifeste dans un large éventail de contextes. La réflexion sur ce phénomène en Afrique centrale et de l’Ouest s’inscrit dans un contexte où la plupart des Etats et gouvernements ont connu en quatre ans, des coups de force militaires ayant entraîné des ruptures de la démocratie.
Comment les différents acteurs (gouvernements, médias, société civile, plateformes
numériques, etc.), et surtout les organisations internationales, font face aux
campagnes de désinformation à l’égard des femmes et des filles afin d’accélérer leur
autonomisation et promouvoir l’égalité des genres ?
Cette étude livre un diagnostic autour de l’émigration et sur les pratiques d’information,
ou plutôt de désinformation, qui motivent les femmes et les filles Malagasy, et qui, par
la suite, peuvent faire atteinte à leurs droits.
Cette étude s’intéresse à la situation relative
aux violences contre les femmes et jeunes filles et les facteurs liés à la désinformation
dans le département de Bignona à partir des données collectées sur le terrain auprès
des acteurs concernés.
Cet article explore le rôle de la littérature francophone tunisienne dans la lutte contre la désinformation envers les femmes. Il examine la désinformation, ses impacts négatifs sur les droits des femmes, et analyse trois œuvres littéraires qui déconstruisent les stéréotypes de genre.
Dans cet article, les auteurs avancent l’idée que les comportements contraceptifs
contribuent à la réduction des avortements non sécurisés et des complications liées à
la grossesse et à l’accouchement ainsi qu’à l’espacement des naissances.
Décembre 2019. Un concours de beauté réunissant de nombreuses jeunes femmes
sénégalaises est organisé à l’hôtel Ndangane. Rapidement, des photographies de
l’évènement circulent sur les réseaux sociaux et provoquent la polémique. Le Comité
de défense des valeurs morales (CDVM) s’empare du sujet, réclame la signature d’une
pétition pour la fermeture de l’établissement et dénonce « la gravité extrême des faits
de ce programme de pillage et de bafouement de notre patrimoine moral par ces
expatriés européens ». Le communiqué conclut « nous avertissons les lobbies dont
l’objectif est d’arriver à la banalisation du sexe et du péché au Sénégal (…) que le
principal garant de la paix sociale est le respect de nos valeurs ».
Cette rhétorique catastrophiste mobilisant les terminologies religieuses est commune
aux principaux mouvements anti-droits déployés au Sahel ainsi qu’en Afrique du Nord
et au Moyen-Orient. Elle est le levier principal d’une stratégie de désinformation
globale dénonçant un pillage moral opéré par les puissances occidentales.
La présente communication a pour objectif principal d’étudier et de comprendre les mécanismes et effets des discours haineux, violents et messages de désinformation sur les réseaux sociaux contre les femmes engagées en politique au niveau national en Amérique Latine et aux Caraïbes, entravant de facto leur participation politique aux élections nationales par des mécanismes d’autocensure et de mise au silence.
Cette cartographie identifie les acteurs, les expertises et les synergies possibles dans l’espace francophone pour encourager la recherche et la diffusion des connaissances sur la désinformation.