par Demba Guèye
L’article dresse un état des lieux de la recherche universitaire en EMI au Sénégal, à travers un recensement exhaustif des principaux acteurs et des thématiques couvertes par les travaux menés. L’auteur recense aussi les potentialités des universités sénégalaises en matière d’EMI ainsi que les stratégies mises en œuvre et les outils pédagogiques mobilisés. L’article montre que la recherche en EMI, au Sénégal, peut accompagner le processus de développement du pays et qu’il existe un rapport d’interdépendance entre la recherche en tant que démarche de production de savoir et l’élaboration des politiques publiques.
Le concept d’Education aux médias et à l’Information (désormais EMI dans le texte) a fait l’objet de plusieurs investigations. Le sujet oppose différentes écoles. Mais la plupart des définitions renvoient à un cadre de compétence que le groupe d’experts de l’UNESCO divise en deux domaines : Maîtrise de l’information et Éducation aux médias.
Selon la proclamation d’Alexandrie (2005), la Maîtrise de l’information est la capacité́ de :
Comme on peut le constater, le cadre de compétence en EMI relève de plusieurs spécialités. Certains domaines relèvent de la maîtrise de l’information, qui passe d’abord par la capacité de la décoder et de la comprendre. D’autres domaines relèvent de l’éducation aux médias, à la maîtrise de l’internet tec. Ainsi, plusieurs disciplines se partagent le champ de l’EMI :
Chacune de ces disciplines peut aborder la question de l’EMI de façon aussi pertinente que les autres et apporter une expertise capable de contribuer positivement à l’élaboration d’une stratégie nationale et africaine de lutte contre la désinformation.
La méthodologie consistera d’abord à faire un état des lieux sur la recherche universitaire en EMI au Sénégal. Une cartographie de la recherche en EMI au Sénégal sera faite avec un recensement des principaux acteurs et structures et la nature de leur recherche. Pour ce qui est du recensement, nous ferons une analyse bibliographique de l’ensemble des sources auxquelles on peut accéder facilement et directement via les médias communs (internet, bibliothèques numériques des universités sénégalaises, base de données des organisations indépendantes). Nous utiliserons principalement des bases de données du web. Aujourd’hui, les outils les plus utilisés pour faire une recherche bibliographique sont Google scholar, Scopus, web of science, Isidore, etc. L’utilité de ces plateformes dans la recherche bibliographique n’est plus à démontrer. Mais la plupart privilégie l’anglais par rapport au français. Par conséquent, on y retrouve peut de références bibliographiques en Français. Seul, google scholar semble répondre à nos attentes.
Google scholar est une plateforme spécialisée pour la recherche académique où sont référencés articles, thèses, livres, rapports, communications à congrès, etc., provenant des éditeurs scientifiques, des sociétés savantes, des archives ouvertes, des universités et des centres de recherche. Pour faire les requêtes, nous allons choisir les combinaisons de mots-clés suivants :
Cette procédure permettra de récolter des données pour constituer un corpus suffisant pour faire le travail d’investigation.
En vue de constituer le corpus d’étude, une recherche par mots-clés sera faite conformément au protocole indiqué ci-dessus. Cela permettra d’avoir un corpus de données brutes à traiter et à hiérarchiser.
Nous avons interrogé la plateforme Google scholar selon les critères suivants :
La requête oblige la plateforme à ne montrer que les publications où les mots désinformation- éducation –médias-Sénégal-fakes-new, information-propagande- Sénégal apparaissent ensemble à n’importe quel endroit du texte. La requête a donné plus de 8000 références. Les références bibliographiques pertinentes ont été manuellement sélectionnées et enregistrées dans la bibliothèque de Google scholar, un espace prévu dans le logiciel pour permettre au lecteur de stocker ses préférences bibliographiques. Nous avons exporté les données brutes sélectionnées en format CSV constituant le fichier de base des données recueillies pour pouvoir procéder à leur traitement.
Après avoir exporté les données, le travail de nettoyage a commencé. Ce travail a consisté à supprimer les références bibliographiques pris en charge par le logiciel et qui ne correspondent pas aux critères préalablement définis. Finalement, nous avons obtenu un fichier propre contenant les références suivantes : les prénoms et nom de chaque auteur, le/ou les titres publiés, la revue ou la maison d’édition, le numéro/ou le volume, l’année de publication. A ce stade de la constitution du corpus, il manque le pays de résidence et les institutions ou universités d’affiliation des chercheurs. Ce qui constitue pourtant des données essentielles pour la cartographie de la recherche en EMI au Sénégal. Ceci est dû au fait que Google scholar ne prend pas en charge la nationalité et l’affiliation des auteurs. Nous avons donc procédé à une recherche manuelle de la nationalité et de l’affiliation de chaque auteur. Pour cela, nous avons utilisé principalement le moteur de recherche Google. En interrogeant Google avec les références d’une des publications d’un auteur, nous obtenons souvent plusieurs résultats car la plupart des publications sont reprises par plusieurs éditeurs en ligne notamment les open editions. Ainsi, nous avons toujours pu retrouver la nationalité et l’université d’appartenance de la plupart des chercheurs et même le département et la discipline de chacun. Seuls, quelques rares auteurs n’ont pas été rattachés à une Université selon nos recherches. Nous avons sélectionné les chercheurs sénégalais non localisables dans une Université et nous les avons labélisé « Autres ». Nous avons in fine pu avoir un fichier CSV (Comma-separated value) de 152 auteurs avec une colonne « nationalité et affiliation ».
Le travail de hiérarchisation consistera à classer les chercheurs par pays de résidence, par Université et par discipline.
Pour l’analyse des données, le fichier obtenu sur la base des recherches sur Google scholar et Google a été introduit dans le logiciel Gephi. Gephi est l’un des logiciels d’aide à l’analyse les plus utilisés en cartographie de la science. Il permet de réorganiser des données en fichier CSV, de les visualiser et de créer des graphes simples faciles à analyser. L’introduction du fichier dans Gephi a permis de visualiser sous forme de nuage, les différents pays où résident les auteurs qui interviennent dans la recherche en EMI au Sénégal.
Le résultat de la recherche a montré deux catégories de chercheurs dont les travaux sur la désinformation prennent le Sénégal comme territoire d’étude. Il s’agit, d’une part, des chercheurs établis au Sénégal et intervenant dans les Universités sénégalaises ou dans d’autres structures (en vert) et d’autre part, les chercheurs sénégalais ou non, établis dans d’autres pays de la Francophonie (France, Canada et autres pays). L’histogramme ci-dessous montre la répartition des chercheurs en EMI par pays.
Comme on peut le constater sur ce schéma, les chercheurs sont répartis dans 8 pays : La Réunion, le Sénégal, le Bénin, le Canada, la Côte d’Ivoire, la France, le Québec, la RD Congo. Il y a cependant une grande disparité dans la répartition géographique des chercheurs comme le montre le tableau suivant :
La grande majorité des chercheurs se trouvent au Sénégal (91) et en France (45). Les autres pays se contentent d’un nombre résiduel. L’analyse qualitative de leur production montre d’ailleurs que le cas du Sénégal a juste été évoqué dans quelques paragraphes.
Pour faire la cartographie des chercheurs par Université, nous réduirons notre corpus aux seuls chercheurs affiliés aux universités sénégalaises. Ce qui donne un corpus de 86 chercheurs à situer dans les différentes institutions d’enseignement et/ou de recherche au Sénégal. La baisse du nombre de chercheurs au Sénégal par rapport aux statistiques ci-dessus s’explique par le fait que nous n’avons pas trouvé d’affiliation pour 5 parmi eux. Il s’agit soit de nouveaux docteurs en attente de recrutement dans des universités, soit des personnes qui s’activent dans d’autres secteurs professionnels. Le tableau suivant renseigne sur le nombre de chercheurs par université
La représentation de ces données dans un graphique permet d’avoir une meilleure visibilité du poids que représente chaque université dans la recherche en EMI.
Le graphique montre que la majorité des chercheurs se trouvent à l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (39), suivie de l’Université Gaston Berger de Saint-Louis (14). Puis vient l’Université Assane Seck de Ziguinchor (2) et l’Université du Sine-Saloum (2). Les chercheurs sénégalais non affiliés, labélisés « Autres », représentent une part non négligeable (26). La forte représentativité de l’Université Cheikh Anta Diop s’explique par le fait qu’elle est la plus ancienne Université du Sénégal. En plus, avec ses 44 établissements, 44 unités de recherche, 1482 chercheurs et 7 écoles doctorales, l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar est de loin la plus grande Université du Sénégal.
Pour avoir une idée des différentes disciplines qui s’intéressent à la recherche en EMI au Sénégal, nous avons sélectionné une liste de chercheurs affiliés. Cette recherche nous a permis d’identifier 13 disciplines qui s’intéressent à l’EMI : Science de l’information et de la communication (SIC), Science de l’information documentaire (SID), Anthropologie, Histoire, Informatique, Islamologie, Langue étrangère appliquée, Médecine, Science de l’éducation, Science économique, Science politique, Science du langage et sociologie. Les statistiques contenues dans le tableau ci-dessous montrent la représentativité de chaque discipline :
Il ressort de l’analyse du tableau que la sociologie (16), les sciences de l’information et de la communication (14), l’Histoire (11), les Sciences du langage (9) et les Sciences de l’Information documentaire (8) sont les plus représentées.
La recherche sénégalaise dans le domaine de l’EMI est principalement orientée vers des thématiques conjoncturelles. Dans la plupart des productions, c’est tantôt le contexte de la pandémie de la COVID 19 qui remet au goût du jour le débat sur la désinformation, tantôt des études ponctuelles sur la désinformation dans les réseaux sociaux. Les historiens s’intéressent généralement à la désinformation liée aux tirailleurs sénégalais pendant les deux grandes guerres. Peu de publications parlent du rapport entre désinformation et éducation aux médias. Seuls quelques auteurs s’y intéressent dans leur recherche.Mais aucune étude universitaire ne s’interroge profondément sur la nécessité d’introduire l’EMI dans le système éducatif sénégalais. Aucune étude ne s’oriente non plus sur la production d’outils pédagogiques susceptibles d’être utilisés par les enseignants de tout ordre. Cette situation rappelle la nécessité d’organiser cette recherche en lui donnant une nouvelle impulsion.
Pour développer l’EMI dans les universités sénégalaises, il faut une mobilisation de tous les acteurs. Il faut aussi une structure de recherche capable de fédérer tous les acteurs.
Les résultats issus de l’investigation ont montré les principaux acteurs de la recherche en EMI. Il s’agit d’enseignants–chercheurs dont la majorité se trouve dans les universités sénégalaises. Leur nombre, relativement faible, constitue pourtant un noyau intéressant sur lequel on peut s’appuyer pour développer la recherche dans ce domaine.
En effet, la solution la plus efficace pour lutter contre la désinformation reste l’implication des enseignants pour la formation des utilisateurs des médias, c’est-à- dire les étudiants.
La valorisation de l’EMI passe nécessairement par son intégration dans le système éducatif de chaque pays. Il est démontré que pour atteindre très rapidement et à grande échelle un effet démultiplicateur pour un programme de formation, il faut obligatoirement passer par le système éducatif.
L’objectif visé est d’utiliser l’effet démultiplicateur des compétences en EMI, des enseignants vers les élèves et des élèves vers la société. Une recherche renforcée permettra aux enseignants « d’apprendre à leurs élèves à apprendre, d’apprendre de manière autonome, et d’apprendre tout au long de leur vie ». (Éducation aux médias et à l’information Programme de formation pour les enseignants, UNESCO, 2012 : 19). Depuis l’élaboration par l’UNESCO d’un cadre de compétence faisant de l’EMI un domaine unitaire avec deux axes distincts (Maîtrise de l’information et Education aux médias), l’approche pluridisciplinaire est devenue obligatoire dans les activités de recherche en EMI. Dans les départements, la recherche en éducation aux médias ne portera pas forcément le même nom à cause de la diversité des spécialités et des courants scientifiques qui y cohabitent. Plusieurs disciplines différentes mais capables
de porter la question de l’EMI existent dans les départements. Pour les enseignements, la question des outils pédagogiques mérite une attention particulière.
Au Sénégal, il n’existe pas d’outils pédagogiques interactifs pour enseigner l’EMI. Les quelques sites qui existent sont spécialisés dans le fact-checking. Pourtant, la meilleure approche reste la création locale d’outils pédagogiques pour éviter le transfert mécanique des techniques pédagogiques. La recherche permettra de mettre des outils pédagogiques appropriés, à la disposition des différents acteurs sénégalais en EMI.
Pour donner un cadre fédérateur aux différents acteurs qui interviennent dans la recherche en EMI, la création d’une structure de recherche est nécessaire. Cette structure peut être une chaire de recherche. L’objectif de la chaire sera de permettre aux différentes institutions de co-produire une recherche de haut niveau. La chaire devra donc s’inscrire dans une perspective transdisciplinaire. Autrement dit, les travaux permettront d’établir un pont entre les différentes disciplines scientifiques qui interviennent dans le domaine de l’EMI (les sciences de la communication, la sociologie, les sciences du langage, l’Informatique, la science politique, les sciences de l’éducation etc.). Les enseignants-chercheurs sénégalais et étrangers des différentes institutions formeront l’équipe en plus des étudiants qui pourront y poursuivre des études de master et de doctorat. Mais pour assurer la continuité du travail et donner une crédibilité à cette chaire, il faudra constituer une équipe de chercheurs permanents qui travailleront en collaboration avec les autres chercheurs. En rapport avec les besoins de l’Etat en matière d’EMI, la chaire devra élaborer des projets de recherche. Et dans la perspective de l’introduction de l’EMI dans le système éducatif, les activités de recherche devront être orientées en priorité vers l’étude des curricula et le développement d’outils pédagogiques et d’activités de transfert de connaissances. Il sera ainsi possible d’assurer la continuité des publications et le renouvellement des projets de recherche. Les résultats issus de la recherche pourront être utilisés par l’Etat, les organisations non gouvernementales, les associations qui travaillent dans le domaine de la lutte contre la désinformation, les décideurs politiques etc.
L’existence d’une littérature scientifique nationale ou régionale sur l’EMI permettra d’éviter deux erreurs : la première est liée à la résistance de certains groupes quand arrivera le moment de généraliser et de renforcer l’enseignement de l’EMI dans les autres ordres d’enseignement. La deuxième concerne les choix pédagogiques et les contenus à intégrer dans les curricula. En 2018, j’ai publié un article intitulé Pour un enseignement de la communication orale authentique en Afrique. L’objectif était de démontrer que dans l’enseignement élémentaire et notamment dans le programme en Langue et communication, les objectifs d’enseignement et les contenus étaient totalement importés de l’Europe. Les auteurs sénégalais du programme de première étape avaient comme seule documentation le Cadre Européen Commun de Référence pour les Langues (CECRL), un document de politique linguistique européen conçu par l’Union européenne et pour les résidents en Europe. J’avais attiré l’attention sur le fait que l’objectif de ce document européen était de donner aux ressortissants de l’Union Européenne et aux étrangers résidant en Europe, les aptitudes langagières qui leur permettraient de satisfaire leurs besoins de communication dans tout pays de l’UE autre que le leur et qu’en aucun cas, ce document ne devrait être une source d’inspiration pour élaborer un programme de langue en Afrique, du fait de la différence de contexte. Mais les auteurs sénégalais du programme en Langue et communication dans le nouveau curriculum de l’éducation de base ne sont pas responsables de ces manquements. Le problème vient incontestablement de l’absence d’une littérature dans le domaine de l’Approche par les compétences à l’époque où le Sénégal engageait cette importante innovation. Dans le Curriculum de l’éducation de base (Préscolaire, élémentaire et moyen), quelques éléments d’EMI ont été introduits en Langue et communication.
Compte tenu de l’importance de l’EMI, il faut noter que sa place dans le programme sénégalais est encore largement insuffisante à l’Elémentaire comme au cycle Moyen. Une analyse du programme de lycée dans son apport à l’EMI indique que, seul le programme de classe terminale mentionne explicitement les médias où deux heures dans l’année doivent être dévolus aux médias, en lien avec l’opinion publique et la démocratie (Laurence Corroy and Géraldine Apo Yanon ; 2019 : 27). La recherche universitaire en EMI devrait permettre une amélioration des pratiques existantes en permettant aux décideurs d’avoir les informations scientifiques nécessaires pour prendre les bonnes décisions.
Notre étude a permis de prouver que la recherche en EMI existe bel et bien au Sénégal. Il s’agit d’une recherche pluridisciplinaire menée par des Sénégalais et des étrangers. On y retrouve plusieurs disciplines scientifiques dont les plus actives sont :
Science de l’Information et de la communication, Science de l’information documentaire, Anthropologie, Histoire, Science de l’Education, Science de l’éducation, Science politique, Science du langage et Sociologie. Les résultats de la recherche ont montré aussi que la recherche en EMI concerne presque toutes les Universités sénégalaises. Ce qui constitue une bonne nouvelle quant au maillage du territoire national et l’implication de tous les acteurs. La longue tradition de recherche des Universités sénégalaises et notamment de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar, permet d’espérer qu’avec une bonne organisation, la recherche en EMI pourrait constituer un levier important dans la lutte contre la désinformation au Sénégal et en Afrique. En plus de ces atouts non négligeables, il y a la volonté politique consistant à prendre la pleine mesure des enjeux du numérique qui est une réalité, comme cela a été évoqué dans l’introduction de ce texte.
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Wilson Carolyn, Grizzle Alton, Tuazon Ramon et al., Éducation aux médias et à l’information Programme de formation pour les enseignants, Publié en 2012 par l’Organisation des Nations Unies pour l’éducation, la science et la culture 7, place de Fontenoy, 75352 Paris 07 SP, France, 206 pages.
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