Le Conseil Suprême des Médias en Égypte est selon la loi un organisme indépendant jouissant de la personnalité morale et de l’autonomie financière. Parmi ses objectifs, permettre aux citoyens d’avoir accès à une information libre, crédible et professionnelle conformément aux standards internationaux (art 69).
Le Parlement égyptien a adopté une loi autorisant l’État à bloquer des comptes sur les réseaux sociaux et à poursuivre des journalistes qui auraient publié des fausses nouvelles.
Selon ce texte, les blogs et les comptes sur les réseaux sociaux comme Twitter et Facebook ayant plus de 5.000 abonnés sont considérés comme des médias et pourront être poursuivis pour publication de fausses nouvelles ou incitation à enfreindre la loi.
Aux termes de l’article 6 de cette loi, la création de sites web est soumise à l’autorisation du Conseil suprême, qui pourra suspendre ou fermer certains sites et imposer des amendes aux rédacteurs.
Selon l’article 19 de la loi 180 portant organisation des médias et du Conseil, il est interdit aux médias de la presse écrite, électronique et aux sites internet de publier ou de disséminer des fausses nouvelles ou tout contenu qui incite à la sédition, à la haine ou à la violence.
Il n’y a pas à proprement parler de programmes spécifiques dédiés à l’éducation aux médias et à l’information. Cependant, l’UNESCO a organisé le Forum régional sur l’éducation aux médias et à l’information (MIL) dans les pays arabes au Caire, en Égypte, du 22 au 23 avril 2015, en collaboration avec la Ligue arabe, l’Agence suédoise de coopération internationale au développement (SIDA), l’Université canadienne Al Ahram, la Commission nationale égyptienne pour l’UNESCO.
Loi180 de l’année 2018 portant organisation de la presse et de la communication et le Conseil Supérieur des Médias.