Institution indépendante de tout pouvoir politique, de tout parti politique, association ou groupe de pression. Le HCC a pour missions de veiller au respect de la législation en matière de presse et de communication ; de garantir l’indépendance et d’assurer la liberté et la protection de la presse, des Arts et de la Culture ainsi que tous les moyens de communication de masse. Il veille également au respect de l’éthique et de la déontologie en matière de l’information et de la communication. Le HCC a compétence dans les domaines de la presse écrite, de la communication audiovisuelle et de la publicité par voie de presse
Le Haut Conseil de la Communication s’est engagé en partenariat avec la Mission Multidimensionnelle Intégrée des Nations Unies pour la Stabilisation en République Centrafricaine (MINUSCA), à combattre la désinformation et les fausses nouvelles distillées à travers les médias, en organisant des séries de campagne pour la prévention de l’incitation à la haine et à la violence. Ces activités sont organisées à l’attention des Institutions de la République, des Organisations de la Société Civile, des leaders religieux, des partis politiques et surtout des médias. A l’issue des consultations avec toutes ces parties, le HCC a formulé et proposé le Plan National pour la Prévention de l’Incitation à la Haine et à la Violence » pour anticiper et prévenir la divulgation de fausses informations et de rumeurs, ainsi que les discours de haine et d’incitation à la violence qui sont souvent source de tensions sociales et politiques. |
Le HCC a organisé des formations à l’intention des journalistes et des blogueurs sur le contenu du « Plan national pour la prévention de l’incitation à la haine et à la violence ».
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Vote des lois et contrôle de l’action gouvernementale
La République de Centrafrique ne dispose pas de loi spécifique contre la désinformation. Toutefois, certaines lois votées par l’Assemblée Nationale permettent de sanctionner la publication/diffusion de fausses nouvelles à l’instar de l’article 92 de l’ordonnance n° 05-002 relative à la liberté de la communication en République Centrafricaine qui dispose: « la publication, la diffusion ou la reproduction par quelque moyen de presse que ce soit de fausses nouvelles, de pièces fabriquées, falsifiées ou mensongèrement attribuées à des tiers et qui aura troublé la paix publique, sera punie d’un emprisonnement de six (6) mois à deux (2) ans et d’une amende de 100.000 à un million de francs. Les mêmes faits seront punis et la même peine applicable, lorsque la publication, la diffusion ou la reproduction est de nature à ébranler la discipline ou le moral des armées ou à entraver l’effort de guerre de la nation ». |
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